Timéa Wenger remporte le Prix Töpffer de la jeune BD

Tout juste diplômée de l’École supérieure de bande dessinée et d'illustration, elle s’est distinguée avec «Je regarde dehors».

Au CUBE de la HEAD, un public dense vient saluer le meilleur de la bande dessinée locale et internationale. Les Prix Töpffer, rappel du rôle pionnier de l’artiste genevois dans le 9e art, se composent de 3 distinctions: le grand prix Töpffer, décerné à un artiste francophone ou publié en français et reçu cette année par le Belge Olivier Schrauwen. 

Le prix Töpffer Genève récompense, lui une bande dessinée créée par un artiste genevois, est remis cette année à Fabian Menor pour sa BD «Iris». Enfin le prix de la jeune bande dessinée qui revient à un travail de fin d’études pas encore édité. Pour cette troisième catégorie, le prix est remis à Timéa Wenger pour son livre «Je regarde dehors». 

«C’était censé parler de ma grand-mère Alice, qui perd la mémoire, et de son passé durant la 2de guerre mondiale., explique la jeune bédéiste. Comme je n’arrivais pas bien à travailler, j’ai aussi parlé de mes problèmes pour essayer de les dénouer. J’ai essayé d’en parler de manière un peu marrante pour que cela ne soit pas trop ennuyeux pour le lecteur de lire les problèmes de ma vie qui ne sont pas si importants par rapport à d’autres.»

Un livre qui mêle dessins d’observation, souvenirs et correspondances originales. Un travail fin fait de jeux de mots et de poésie. «Ce que le texte peut apporter parfois c’est de l’humour par rapport aux moments difficiles. C’est ce que j’apprécie beaucoup quand je lis une BD.»

Une carrière qui débute bien. La jeune artiste, fraichement diplômée de l’École supérieure de bande dessinée et d'illustration a été approchée par une maison d’édition genevoise afin que son travail soit dévoilé au grand public.