Octobre rose: Otium accompagne celles et ceux qui vivent avec le cancer
Chaque année en Suisse, environ 6'600 cancers du sein sont diagnostiqués. En ce mois d’octobre, campagnes de sensibilisation et initiatives solidaires fleurissent pour informer, soutenir et rappeler l’importance du dépistage.
À Genève, la Fondation Otium se distingue par son approche centrée sur l’accompagnement des personnes touchées par la maladie.
Présente à Plainpalais et Meyrin, la Fondation Otium accueille sans rendez-vous toute personne concernée par le cancer, quel que soit son âge ou son parcours.
Des lieux de vie pour mieux traverser la maladie
"On accueille les personnes, hommes, femmes ou enfants, de la même manière. Elles ont toutes fait l’expérience du cancer et ont besoin d’une seule chose: être accompagnées. Et ça, ça n’a pas de prix." explique Catherine Fouquet, directrice adjointe de la Fondation Otium.
Les centres proposent une cinquantaine de thérapies, validées par un comité médical: yoga, qi-gong, méditation, sophrologie, acupuncture, ou encore yoga du rire. Ces soins sont assurés par des professionnels, en individuel ou en groupe. Tous les cours collectifs sont gratuits, financés exclusivement par des dons.
Le Carac rose, une action gourmande et solidaire
Otium est bénéficiaire d’une initiative sucrée: le Carac rose. Créée par Mélanie Tanner, cette action invite pâtissiers et chocolatiers à revisiter le célèbre gâteau en version rose. Une partie des ventes est reversée à des associations. À Genève, c’est la Fondation Otium qui en profite.
"Cette opération touche un public plus jeune, moins ciblé par les campagnes classiques. Elle fait naître un autre regard sur le cancer et pousse à mieux connaître son corps, à apprendre les gestes d’autopalpation. C’est essentiel." assure Catherine Fouquet.
Le cancer du sein, aussi une affaire d’hommes
Souvent méconnu, le cancer du sein peut également toucher les hommes. Plusieurs d’entre eux ont été reçus ces derniers mois par les équipes d’Otium.
"Ce sont des personnes comme vous et moi, qui découvrent une boule et consultent. Une fois le diagnostic posé, ils veulent avancer. Être bien accompagnés, eux et leurs proches, c’est un grand plus."
En conclusion, Catherine Fouquet insiste sur deux messages: "Profitez de ces périodes pour apprendre à connaître votre corps, quel que soit votre âge. Et souvenez-vous: le cancer, on peut apprendre à vivre avec. Nos centres sont là pour ça."
Les centres Otium sont ouverts du lundi au vendredi, à Plainpalais et Meyrin.